Antiquités brocante de la tour

Des collections variées sur divers thèmes anciens et documentations.


Histoire des anciennes voitures de collection et véhicules d'autrefois.

Des voitures de collection anciennes, classés par années de 1800 a 1959, les marques des constructeurs et les grands noms de l'automobile avec leur histoire, en images les automobiles de collection par marques et les non polluantes, recherche diverse sur les anciennes voitures de collection.
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Les voitures automobiles anciennes et les véhicule anciens de collection, v2.



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Henney Kilowatt, voiture routière électrique 1958


La Henney Kilowatt, ce véhicule électrique de collection fut fabriqué de 1958 à 1960, cette Renault Dauphine Henney Kilowatt Electric a été produite en 100 exemplaires.


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La Henney Kilowatt est une voiture électrique créée en 1959 aux États-Unis sur la base de châssis Renault Dauphine. Elle fut la première voiture électrique moderne, précurseur de véhicules électriques plus récents comme l'EV1 de General Motors. Elle utilisait un système de propulsion électrique basé sur des transistors et un moteur électrique conçu pour elle.

La Henney Kilowatt a été développée conjointement par les entreprises National Union Electric et Eureka Williams, qui ont ensuite fusionné en 1960 sous le nom de Eureka Williams avant d'être absorbées par Electrolux en 1974. Le projet avait été initié par les présidents des deux entreprises, B. L. England pour National Union Electric et C. Russell Feldman pour Eureka Williams.

Pour ce projet, ils firent appel aux services de Henney Motor. Cette dernière entreprise était en effet reconnue dans le monde de l'automobile, notamment pour ses relations avec Packard. De son côté, National Union Electric produisait des batteries et était naturellement intéressée par la possibilité de convertir l'industrie automobile des carburants fossiles à l'électricité.

Les modèles de 1959 utilisaient un système d'alimentation de 36 V constitué de 18 batteries 2 V. Ce système offrait une vitesse de pointe d'environ 60 km/h pour une autonomie d'environ 60 km. Après s'être rendu compte de l'inefficacité de ce système, Eureka Williams mit au point pour les modèles de 1960 un nouveau système d'alimentation de 72 V constitué de 12 batteries de 6 V. Ce nouveau système permettait alors une vitesse de pointe de 90 km/h pour une autonomie de 90 km.

Renault aurait vendu 100 châssis à Henney pour le projet Henney Kilowatt mais seules 47 voitures furent effectivement construites. Le 20 mars 1967, un article paru dans U.S. News & World Report annonçait que trente-cinq de ces voitures avaient été achetées par des producteurs d'électricité américains. Les archives de l'entreprise montrent que les voitures vendues appartenaient pour vingt-quatre d'entre elles au modèles 1959 et pour huit au modèles 1960.

Les archives de Henney montrent que l'entreprise avait au départ acquis une licence auprès de Renault pour produire 100 véhicules électriques sur la base de la Dauphine. Cependant, Eureka Williams ne parvint pas à produire le système d'alimentation 72 V à un coût suffisamment bas pour atteindre un objectif de prix de vente de la voiture de 3 600 $. En conséquence, peu de Dauphine furent effectivement achevées et transformées en voitures électriques, et les châssis restant furent vendus à un concessionnaire de Floride.

Sur les trente-deux Henney Kilowatt présentes dans les archives, entre quatre et huit existeraient encore, dont au moins deux qui rouleraient occasionnellement.

-La Henney Kilowatt a été développée conjointement par les entreprises National Union Electric et Eureka Williams, qui ont ensuite fusionné en 1960 sous le nom de Eureka Williams avant d'être absorbées par Electrolux. Le projet avait été initié par les présidents des deux entreprises, B. L. England pour National Union Electric et C. Russell Feldman pour Eureka Williams.

Pour ce projet, ils firent appel aux services de Henney Motor. Cette dernière entreprise était en effet reconnue dans le monde de l'automobile, notamment pour ses relations avec Packard. De son côté, National Union Electric produisait des batteries et était naturellement intéressée par la possibilité de convertir l'industrie automobile des carburants fossiles à l'électricité. Le système de propulsion a été développé en collaboration avec Victor Wouk, alors ingénieur en génie électrique au California Institute of Technology (celui-ci est plus connu pour avoir ensuite participé au développement des véhicules hybrides).

Pour le développement des systèmes électroniques, Wouk fit appel aux services de Lee Alvin DuBridge, alors président du CalTech, ainsi que de Linus Pauling (prix Nobel de chimie). Wouk mit notamment au point le système de contrôle de vitesse. Après avoir étudié la physique sous-tendant le système de propulsion, Pauling s'aperçut que les batteries classiques au plomb ne permettraient pas d'obtenir une puissance suffisante pour que les performances de la voiture puissent rivaliser avec celles des véhicules classiques. Il prédit avec raison que la vitesse de pointe limitée et la faible autonomie de la voiture ne lui permettraient pas de connaître le succès. En tant que défenseur actif d'une voiture écologique, Pauling préférait rendre celle-ci la plus pratique possible avant de la proposer au grand public.

Il recommanda donc de mettre le projet en pause jusqu'à ce que des batteries plus efficaces soient disponibles commercialement. Néanmoins, le système de propulsion fut construit par Eureka Williams. Henney construisit le châssis et la voiture en elle-même à partir de composants mis au point pour l'occasion et d'autres achetés à Renault. De nombreuses parties de la voiture sont ainsi quasiment identiques à celles de la Renault Dauphine.

D'après un site consacré à la Renault Dauphine, Renault vendit 100 châssis à Henney pour le projet Henney Kilowatt, mais seules 47 voitures furent effectivement construites. Le 20 mars 1967, un article paru dans U.S. News & World Report annonçait que 35 de ces voitures avaient été achetées par des producteurs d'électricité américains. Les archives de l'entreprise montrent que les voitures vendues appartenaient pour 24 d'entre elles au modèles 1959 et pour 8 au modèles 1960. La date de production des 15 autres n'est pas claire, mais les archives montrent que certaines d'entre elles auraient été vendues comme modèles 1961 ou peut-être 1962.

Sur les 8 voitures appartenant aux modèles 1960, aucune ne fut vendue au grand public du fait des coûts de production important du système d'alimentation en 72 V. Toutes furent vendues à des producteurs d'électricité qui avaient participé au financement de la Henney Kilowatt. L'entreprise continua à faire de la publicité pour la voiture en 1961 en espérant réunir suffisamment de commandes pour utiliser la totalité des 100 châssis commandés à Renault.

Sur les 32 Henney Kilowatt présentes dans les archives, entre 4 et 8 existeraient encore, dont au moins 2 qui rouleraient occasionnellement.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Henney_Kilowatt

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Histoire Chronologique de l'ancienne marque automobile " Henney ", Etats-Unis 1958 - 1968.

La Henney Kilowatt est une voiture électrique créée en 1959 aux États-Unis sur la base de châssis Renault Dauphine.

Elle fut la première voiture électrique moderne, précurseur de véhicules électriques plus récents comme l'EV1 de General Motors.

Elle utilisait un système de propulsion électrique basé sur des transistors et un moteur électrique conçu pour elle.

Les modèles de 1959 utilisaient un système d'alimentation de 36 V constitué de 18 batteries 2 V.

Ce système offrait une vitesse de pointe d'environ 60 km/h pour une autonomie d'environ 60 km. Après s'être rendu compte de l'inefficacité de ce système, Eureka Williams mit au point pour les modèles de 1960 un nouveau système d'alimentation de 72 V constitué de 12 batteries de 6 V.

Ce nouveau système permettait alors une vitesse de pointe de 90 km/h pour une autonomie de 90 km.

Renault aurait vendu 100 châssis à Henney pour le projet Henney Kilowatt mais seules 47 voitures furent effectivement construites.

Les archives de Henney montrent que l'entreprise avait au départ acquis une licence auprès de Renault pour produire 100 véhicules électriques sur la base de la Dauphine.

Sur les trente-deux Henney Kilowatt présentes dans les archives, entre quatre et huit existeraient encore, dont au moins deux qui rouleraient occasionnellement.

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Histoire Chronologique de l'ancienne marque automobile " Renault ", France 1899 - ....

L’histoire de cette grande firme automobile française rappelle celle d’autres entreprises industrielles du même secteur comme Ford, Fiat ou encore Benz. Toutes ont comme origine l’initiative et le génie d’un homme.

Louis Renault naît en février 1877, au cœur de la bourgeoisie parisienne, il est le benjamin de cinq enfants (deux sœurs et deux frères). Son père a construit une solide fortune dans le commerce des tissus et des boutons et sa mère est fille de commerçants aisés.

Après son service militaire, aidé d’un camarade de régiment, il modifie son tricycle De Dion-Bouton en "Voiturette" à 4 roues et l'équipe d'une invention de son cru : une transmission par arbre à cardan qui comprend une boîte de vitesse à 3 rapports plus une marche arrière, avec la troisième en prise directe. Elle démode d'un coup chaînes et courroies de transmission utilisées jusque là ; il fera breveter ce principe en 1899.

Dès le début de leur activité, les frères Renault avaient bien compris que la meilleure propagande était de participer aux courses. Dès le Paris-Trouville en 1899, ils vont aligner victoire sur victoire dans la plupart des courses de ville à ville de l'époque, dont des Paris-Bordeaux, Paris-Ostende, Paris-Berlin et, surtout, un glorieux Paris-Vienne qui consacrera Marcel en 1902.

La course Paris-Toulouse par exemple s’est concrétisée par des commandes pour 350 voiturettes. Les voiturettes sont vendues 3 000 francs or, l'équivalent de dix ans de salaire moyen.

Avec la course Paris-Madrid de 1903, le premier cycle sportif de la maison Renault s’achève tragiquement avec la mort d’une dizaine de personnes dont Marcel Renault victime d’une sortie de route près de Couhé-Verac. Frappé par la mort de son frère, Louis Renault abandonne la compétition définitivement et confiera à des pilotes expérimentés le soin de défendre les couleurs de la marque.

En 1906, Louis Renault est décoré de la Légion d’honneur et reste seul en 1908 aux commandes de sa société lorsque Fernand se retire pour des raisons de santé. Ainsi naît la société « Louis Renault ».

En 1908, la firme compte 2600 personnes et fabrique 4600 voitures / an. Les voitures sont de plus en plus puissantes, elle fabrique aussi camionnettes, petits omnibus, groupes électrogènes, …. L'usine s'élargit dans un enchevêtrement d'ateliers sur près de 136 000 m2.

En 1913, Louis Renault, visita les chaînes automobiles américaines, l'usine compte 5 200 personnes et produit 10 000 véhicules / an. Beaucoup d’hommes seront mobilisés par la guerre et remplacé par leurs épouses. Dès le début de la guerre, la production est perturbée. Il ne reste à l’usine qu’un noyau de 200 ouvriers non mobilisables sur un effectif de 4500 personnes.

Les usines Renault se reconvertissent à la production militaire et fabriqueront en 4 ans des quantités impressionnantes de matériel de tout genre. Obus et shrapnels (jusqu’à 6000 / jour), camions (jusqu’à 300 / mois), automitrailleuses, voitures militaires, moteurs d’avions de 80Ch à 450 Ch (jusqu’à 600 moteurs 450ch / mois), avions (Type AR en 1916, jusqu’à 100 / mois), tracteurs tout-terrains (60/mois), Pièces et canons de fusils (1250 fusils / jour), matériel d’artillerie et char d’assaut (jusqu’à 300/mois).

En 1917 enfin, Louis Renault dessine le premier char mitrailleur léger, le fameux FT 17 surnommé « char de la victoire ». Au sortir d'une première crise qui secoue durement l'économie mondiale en 1920-1921, Louis Renault se réorganise : il constitue la Société Anonyme des Usines Renault (SAUR), fait entrer une banque dans son capital et l’année 1922 sera celles des plus grandes innovations, notamment le fait que les grosses Renault de 18 à 40CV sont dotées de freins sur les 4 roues.

1922 est aussi le début d’une terrible concurrence entre Louis Renault et André Citroën qui durera jusqu’à la mort de ce dernier en 1935. La première chaîne de l’usine démarre en 1922 et l’usine est terminée en 1937 sur des terrains rachetés parcelles après parcelles (excepté une) à leurs propriétaires.

C’est en 1925, précurseur d’une nouvelle vague de véhicules, qu’apparaît le nouvel écusson en forme de losange. La série des nouveautés s'ouvre avec la Monasix de 1927, une 6 cylindres (1476 cm3) qui utlise le chassis de la 6 CV. Le moteur est toujours un six cylindres sur la Vivasix de 1927 (3180 cm3), la Monastella (1476 cm3), la Vivastella (3180 cm3) de 1928 et sur la Primastella (3180 cm3) de 1932, un embrayage automatique est disponible en option sur cette dernière.

Dans le domaine de la voiture de luxe, la 40 CV est remplacée en 1928 par la première Renault avec moteur à 8 cylindres (7125 cm3) et radiateur à l'avant, c'est la Reinastella qui verra une version sportive en 1931, la Reinasport.

En 1929, le petit empire Renault possèdera une trentaine de filiales à l'étranger et de nouvelles implantations dans l'empire colonial français, en Afrique et en Extrême-Orient. La marque est présente dans 49 pays sur tous les continents, sauf l'Océanie.

En 1935, à la mort d’André Citroën, le gouvernement français fait pression sur Louis Renault pour qu’il reprenne la direction des entreprises Citroën afin d’effectuer une fusion des deux entreprises. Après le refus de Louis renault, ce sera Michelin qui reprendra les entreprises Citroën en faillite.

En 1938, l'entreprise rationalise sa diversification et se recentre sur l'automobile, les fabrications aéronautiques étant entièrement laissées à Caudron. La Juvaquatre se vend mal et la production de voitures Renault devient inférieure à celle de Citroën et Peugeot. Renault est sauvé par sa production de véhicules industriels et reste néanmoins le premier groupe industriel de France.

Placés sous « tutelle » en 1943, les constructeurs automobiles français sont directement parrainés par les firmes allemandes (Daimler-Benz pour Renault, Volkswagen pour Peugeot...). Dans ces conditions, refuser d’obéir à l’occupant revient à mettre au chômage des milliers d’ouvriers et à s’exposer à la confiscation ou à la fermeture pure et simple. Travaillant désormais pour l’industrie allemande, les usines automobiles françaises vont faire l’objet d’incessantes attaques aériennes.

Quand elles ne sont pas la cible des bombes, les usines automobiles censées produire pour l’Allemagne tournent en réalité au ralenti, faute de matières premières mais surtout faute de main-d’oeuvre. Beaucoup d’ouvriers sont soit réfugiés, soit prisonniers, soit déportés en Allemagne dans le cadre du Service du travail obligatoire.

La situation de la France reste précaire et l’inflation galopante entraînent de violentes grèves dès 1947. Renault redevient le symbole de la lutte syndicaliste (CGT majoritaire) avec tous les désagréments économiques que ceci engendra.

A la fin de 1954, la 500 000e 4 CV est sortie des ateliers, un record. La Régie Renault compte 51 000 personnes et répond de 35 % de la production automobile nationale. Plus du quart de la production l’est hors de France et la firme compte plus de 1000 points de ventes à l’étranger.
En 1955, Jean Claude Galtier sort de l'anonymat en gagnant les Mille Miglia de 1955 avec une Renault 4CV (Sa famille était propiétaire à Grenoble du 1er concessionnaire Renault en France, et qui date d’avant le premier conflit mondial). Jean Claude Galtier emmene la petite française à l’arrivée, remportant la catégorie 750 cm3 devant une Abarth.

Présentée en 1956 pour remplacer la 4CV, la Dauphine en est une évolution dont elle conserve la conception mécanique. Pour preuve de son succès, 4 ans plus tard sortira la 1.000.000 ème Dauphine. Renault crée la "compagnie d'affrètement et de transport" pour les acheminer par bateau à travers l'Atlantique.

Sans partenaire local, le réseau de distribution monté à la hâte par Renault s’essoufle vite. De plus la qualité de la Dauphine laisse à désirer, les ventes s’effondrent et les bateaux restent à quais en France. Cette crise de 1960 aura de lourdes conséquences financières et industrielles. Les grèves reprennent après le licenciement de 3 000 employés en France ainsi qu’en Belgique. Cette tension ne s’achèvera qu’à la fin de 1962 avec la quatrième semaine de congés payés et les congés pour ancienneté.

En mai 1968, après 33 jours de grève avec occupation des usines, les ouvriers obtiennent des augmentations de salaire, une réduction d'une heure de la semaine de travail et un accord sur l'exercice du droit syndical. A ce moment, plus de 16 % des 76 000 salariés de l'entreprise sont d’origines étrangères.

En 1971 naît de spacieux coupés de ligne moderne 15 et 17 et enfin en 1972 la petite R5. Avec ses 3.5 mètres, c’est la Renault la plus courte qui ait jamais été construite, à l’exception des premières voiturettes. En 1973, après le premier choc pétrolier, la renault 5 représente 60% de la production de la firme.

En coopération avec Matra Renault sort, en 1984, le premier monocorps du marché, dont le concept modulaire fera école : L’« Espace ». 1990 indique le début de la décennies des regroupements chez les constructeurs. Louis Schweitzer, devient le huitième patron de Renault en mai 1992.

Le groupe Renault-Nissan est désormais présent sur tous les continents et a la vocation de devenir l'un des tout premiers acteurs du marché mondial de l'automobile.

Source : Encyclopédie des voitures, Edita.




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